Crise anglophone
Le département du Noun nouvelle cible.
Apres Bangourain ,c’est
Magba qui a subi cette fois une attaque avec enlèvement depuis
ce lundi, premier jour de la rentrée, d’un enseignant du primaire qui reste non
relâché jusqu'à présent .Pour le moment, l’école reste fermée en attendant voir
clair sur la situation sécuritaire dans cet arrondissement qui vit depuis ce passage
de ces sans foi ni loi ,alors que le
bilan lourd de leur passage à Bangourain
est encore à l’esprit des populations du Noun. Notons que le cas de
Magba intervient ce 7 janvier quelques
jours seulement après celui de Bangourain du 23 décembre dernier. Le Noun semble être le nouvel épicentre de la crise
anglophone depuis ce 23 décembre. La tension demeure vive dans ce département après
la destruction d’une centaine de maisons, un mort et des blessés. La visite du
Ministre de l’Administration Territoriale Paul ATANGA NJI le 26 décembre, n’a
pas suffi pour calmer les populations de ce département toujours inquiètes et furieuses.
Des témoins racontent qu’une centaine d’individus, lourdement armés, ont envahi
déjà deux arrondissements. Si le cas de Magba est moins ravageur, il n’en est
pas de même pour Bangourain. Le dispositif militaire a été renforcé dans ce département
qui est frontalier au département des frères anglophones du département du Bui.
Pour le Ministre Atanga Nji ,il n’y a pas lieu de penser à
la vengeance. La situation est contrôlée par les pouvoirs publics, les règlements
de compte et l’esprit de vengeance ne peuvent être tolérés lorsque le Chef de
l’Etat s’est saisi de la situation. En cas d’attaque, les populations doivent
se référer aux autorités compétentes.
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